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Typhon

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Typhon

Joseph Conrad

Typhon est une nouvelle de Joseph Conrad. Elle se déroule au xixe siècle à bord d’un navire de commerce pendant un typhon.

La nouvelle a été traduite en français par André Gide en 1918 aux Éditions de la Nouvelle Revue française, ancien nom des Éditions Gallimard.

Le vapeur Nan-Shan1 a 3 ans ; la qualité de sa conception et de sa fabrication lui permettent de tenir exceptionnellement bien la mer. Un 25 décembre, venant du Siam, il parcourt du sud au nord le détroit de Taïwan, réputé pour ses nombreux typhons à cette saison. Il transporte en direction du port chinois de Fou-tcheou une cargaison de marchandises et des passagers. Les passagers sont 200 coolies chinois qui retournent au pays après avoir travaillé 7 ans au Siam. Chacun d’eux emporte avec lui un coffre en bois de camphrier contenant toutes ses possessions (vêtements de cérémonie, vaisselle de porcelaine, etc.) et toutes les économies qu’il a amassées, sous la forme de pièces de dollars d’argent.

L’équipage est anglais. Le capitaine, qui s’appelle MacWhirr, se caractérise par une intelligence médiocre, une apathie taciturne, une complète honnêteté et un manque total d’imagination. Malgré sa longue expérience de la mer – il navigue depuis l’âge de 15 ans et est capitaine depuis des années – il ne s’est jamais trouvé confronté à des tempêtes exceptionnelles. Son second, Jukes, à l’esprit vif, est souvent agacé ou même exaspéré par MacWhirr mais il le respecte et n’essaie pas de profiter de sa bêtise. Salomon Rout, le flegmatique chef mécanicien, apprécie MacWhirr et « préfère un âne bâté à un coquin pour capitaine ». MacWhirr, Jukes et Rout s’entendent bien entre eux et font équipe depuis des années.

Le capitaine MacWhirr sait qu’une forte tempête est devant lui, mais il refuse de faire un détour coûteux en temps et en charbon pour l’éviter : « le sale temps court ainsi de par le monde et la seule chose à faire est de l’affronter » explique-t-il à Jukes. Le navire est atteint par le typhon qui se déchaîne avec une rare violence. Le capitaine et Jukes sont témoins de la puissance de la tempête qui attaque les superstructures. L’équipage s’est réfugié dans une coursive obscure et attend, impuissant. Dans la salle des machines, Rout et ses machinistes essaient de maintenir la vapeur. Le navire, balayé par des trombes d’eau et malmené par des lames gigantesques, est en danger de couler. Il faut que la machine fonctionne à toute vapeur pour que le navire réponde au gouvernail, que la timonerie ne soit pas emportée, que le timonier résiste à la fatigue et gouverne face aux vagues, et enfin que la coque du bateau supporte les chocs. Le capitaine MacWhirr reste impassible et veille à la manœuvre.

Pendant ce temps, un autre drame se joue dans l’entrepont. Les coffres en bois des coolies ont été disloqués par le roulis et les dollars qu’ils contenaient se sont éparpillés partout. Les coolies se battent entre eux pour les récupérer. C’est une scène apocalyptique : la tempête bouscule les 200 coolies déchaînés et projette en tous sens des débris dangereux : planches de coffre brisées, tessons de vaisselle en porcelaine.

Mis au courant, le capitaine décide qu’il ne peut pas tolérer cela à son bord et ordonne à Jukes de « ramasser les dollars ». En pleine tempête, Jukes et l’équipage descendent dans l’entrepont. Jukes, pris à partie par les coolies en furie, manque d’être écharpé. Malgré les difficultés et les dangers, l’équipage parvient à contrôler les coolies, à dégager les objets dangereux et à collecter les dollars. Une accalmie arrive, mais le baromètre est formel : le pire est à venir. Dans l’état où il est, le navire a peu de chances de s’en sortir. Finalement il résistera au typhon.

Dès la fin de la tempête, un nouveau danger apparaît : les coolies, beaucoup plus nombreux que l’équipage et convaincus d’avoir été volés, peuvent attaquer. Un danger plus lointain se profile : lors du débarquement en Chine, les coolies pourront dénoncer l’équipage aux autorités. Le capitaine, ignorant l’épuisement de l’équipage et le risque de révolte des coolies, décide de libérer les coolies de l’entrepont et de les laisser sortir sur le pont. Curieusement, les coolies restent calmes et obéissent avec respect au capitaine. Celui-ci répartit également entre eux les dollars collectés. Cette solution satisfait tout le monde.

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Biographie 
Joseph Conrad, de son vrai nom Teodor Józef Konrad Korzeniowski herb. Nałęcz, né le 3 décembre 1857 à Berditchev (Ukraine – Empire russe) et mort le 3 août 1924 à Bishopsbourne (Kent – Angleterre), d’origine polonaise, il est considéré comme l’un des plus importants écrivains anglais du xxe siècle.
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